1. Ton projet en 3 mots
Histoire : Faites un saut dans le temps grâce à un contexte historique (et local) travaillé et à des personnages représentatifs de leur époque. Une immersion renforcée par la présence d’un maître du jeu costumé.
Challenge : Venez tester vos talents d’enquêteur grâce aux défis Passe-Muraille. Des énigmes variées et une enquête à résoudre en recoupant les indices et témoignages recueillis tout au long du jeu.
Émerveillement : Tombez amoureux de votre ville en découvrant son passé et ses secrets. Des lieux emblématiques, des trésors cachés et des héros et antihéros qui ont écrit l’histoire…
2. Le moment où tu t’es dit : “OK, là je me lance” ?
Embarquer seule dans l’entrepreneuriat, ça peut avoir l’effet d’une bombe — pour soi comme pour son entourage. C’est pourquoi il m’a fallu appuyer sur deux boutons rouges en même temps pour me lancer.
Premier bouton : la découverte de ma “vocation professionnelle” — ce cadre dans lequel je m’épanouis et qui m’invite à embarquer les personnes que je croise. Je la définirais ainsi : « Offrir un nouveau regard par le jeu et le beau. »
Cette phrase ne correspondait pas à mon travail d’alors, mais elle résonnait avec les jeux que je proposais déjà à mes amis et à mon entourage.
Second bouton : l’opportunité, bien sûr ! Un ami m’a un jour lancé : « Dans deux mois, j’ai 50 étudiants qui débarquent à Lyon pour débuter leurs études. À toi de leur faire aimer la ville et son histoire avec ton jeu ! »
Et j’ai dit oui. Un “oui” un peu stressé, hésitant comme un premier pas… mais qui a été décisif pour me lancer.
3. Comment as-tu connu les Premières Bretagne ?
Je vis actuellement à Rennes, mais tout a commencé à Lyon.
C’est là que j’ai écrit ma première enquête, et j’y retourne en décembre pour animer un grand jeu sur l’histoire de Fourvière.
C’est aussi là-bas que, dans un café associatif où je travaillais sur un nouveau scénario, j’ai rencontré des Premières enthousiastes.
Tellement enthousiastes qu’elles m’ont convaincue de rejoindre la version “beurre salé” du réseau, à Rennes.
3. As-tu une anecdote à nous raconter ?
L’une des spécificité de mes jeux est que je les anime déguisée. Au début, ce n’était pas évident de sortir de chez moi habillée en Anne de Bretagne. Avec mon ample jupe jaune et ma coiffe noire emportée par le vent, je ne passais pas inaperçue !
Mais très vite, j’ai découvert une nouvelle dimension à mon projet. Attirés par mon style atypique (c’est le moins qu’on puisse dire !), de nombreuses personnes m’ont abordée : curieux de passage, enfants fans de princesses, Bretons fidèles reconnaissant leur duchesse, ados en quête de selfies… Réconciliée avec mon costume, je suis aujourd’hui heureuse de ces rencontres, qui sont autant d’occasions d’échanger et de partager l’histoire de la Bretagne.
Vous êtes intéressé.es par un escape game ou une chasse au trésor ?
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